Merci François…pas Hollande, on a déjà donné !

Merci François…pas Hollande, on a déjà donné !

André Perez-PCF

Les grands médias n’en finissent pas de nous faire ingurgiter du Macron à toutes les sauces, de nous faire pleurer sur ses députés qui travaillent trop ! Faut reconnaitre, vu leur patrimoine déclaré, ils-elles n’ont pas l’habitude ! L’une, aigrie, a déclaré : «  Mon mari voulait s’offrir une Porsche Cayenne, il a dû y renoncer de peur des réactions ». Et oui, de nos jours, les gueux ont la critique facile !

Tous les chiens de garde qui nous enfument à longueur de journaux télévisés, sont aux anges : « Le président fait ce qu’il a dit ». C’est bien là le pire ! A peine vient –il de casser le code du travail, avec la complicité de quelques « syndicats signe et couche-toi » que de grands groupes comme PSA, annoncent des vagues de licenciements. Et pour nous souhaiter une bonne et heureuse année, Macron nous présente le service après vente inspiré de Gattaz et d’Angela Merckel : la chasse aux chômeurs ! Faut-il rappeler qu’une récente enquête de Pole Emploi a dû reconnaitre que le nombre de chômeurs en faute, était insignifiant. Mais, le but est ailleurs ; parvenir comme en Allemagne à obliger les sans emplois à accepter n’importe quel travail, pour des salaires de misère (1 euro de l’heure en Allemagne !) Ainsi PSA et les autres pourront licencier, puis remplacer leurs victimes par des esclaves à 1 euro de l’heure. Ce sera tout bénef !

Et les pseudos experts qui inondent nos écrans, de tenter d’émoustiller notre libido sociale : « La voilà la révolution Macronienne ! »

Camarade Macron, n’hésite plus, va au bout de ta révolution. Gattaz ne cesse de te dire que le travail est un coût. Supprime le salariat, remplace le par du bénévolat obligatoire. Le plein emploi sera en quelques jours assuré et ta copine Angela ringardisé à jamais !

Le parti d’en rire jaune pour ne pas en pleurer a des limites. Heureusement, une voix qui porte, évoquant le sort des migrants, illumine une étoile dans ce ciel obscurci par des brutes assoiffées de profits et de haine.

Citons un extrait de l’homélie du pape François : « …des millions d’êtres humains ne choisissent pas de s’en aller, mais sont expulsés de leur terre. Dans beaucoup de cas, ce départ à un seul nom, la survie. Survivre aux Herodes de l’heure qui pour imposer leur pouvoir, accroître leur richesse, n’ont aucun problème à verser du sang innocent… » Cet humanisme constitue une bouffée d’oxygène et d’espoir. Nous ne sommes pas d’accord sur tout. Mais au moment où se fête Noël, celui qui croit au ciel et celui qui n’y croit pas, peuvent se retrouver dans le devoir que Jaurès fixait à tous : « Aller ensemble où la vérité souffrait, où l’humanité criait. » Merci François.