Salariés, commerçants, artisans : quand les intérêts convergent Pourquoi pas un même bulletin de vote ?

Publié le par PCF AVEYRON

Salariés, commerçants, artisans : quand les intérêts convergent Pourquoi pas un même bulletin de vote ?

Pendant longtemps, les mots employés par notre parti ont pu choquer des composantes de notre peuple, telles que les commerçants, les artisans. Par exemple « le patronat », terme général laissant croire que nous mettions dans le même sac le PDG d’une multinationale et l’artisan ou le
commerçant qui travaillent autant que les quelques salarié(e)s qu’ils emploient.
Cela a amené notre parti à préciser un certain nombre de réalités du 21 e siècle, mises en évidence par le mouvement des gilets jaunes qui comptaient eux-mêmes bon nombre de petits chefs d’entreprises.
Quelles sont ces réalités nouvelles ? Artisanat, commerces, TPE représentent plus de 1,5 millions d’entreprises et 3 millions de salarié(e)s. Ces secteurs font vivre des territoires entiers, surtout en milieu rural, avec comme atout non négligeable, un savoir faire unique, la production de richesses de qualité. Au fil des années écoulées, et face au mépris dans les actes, des gouvernements successifs, ces secteurs ont été victimes :
- Des commandes de donneurs d’ordre capitalistes imposant des marchés mal rémunérés et par la même des conditions de travail et de salaires indignes. Ce faisant, ils contribuent à une
baisse du pouvoir d’achat qui en retour les pénalise car ils en dépendent.
- Un niveau d’imposition qui n’a cessé de croître quand les plus grosses entreprises, celles que défendent la droite et son extrême, ont vu le leur diminuer. Aujourd’hui, une petite entreprise est imposée autour de 30% de son chiffre d’affaire, quand une multinationale ne l’est qu’à 8% ! –Et je ne parle pas ici de l’utilisation des paradis fiscaux qui nous volent 100 milliards d’euros, 1000 milliards à l’échelle européenne-
- Enfin, et la construction européenne a amplifié ce scandale économique, la concurrence déloyale, le dumping social pratiqué par les entreprises étrangères, à très bas salaires, ont des effets désastreux.
Tout cela justifie nos propositions reposant sur un principe : Que les « gros » paient gros, que les « petits » paient petit. Les salarié(es) comme les commerçants, les artisans, les petits chefs d’entreprise, n’ont pas à payer pour les grands groupes. Ainsi, nous actons le principe d’aides à voir sous quelle forme- destinées à faciliter l’augmentation du SMIC et des salaires. Afin de
protéger nos petites entreprises et relocaliser nos productions, nous entendons imposer une clause de proximité dans les marchés publics.
Nous voulons aussi œuvrer à la création d’une sécurité professionnelle européenne. Enfin, nous lutterons pour mettre fin à la concurrence déloyale entre travailleurs locaux et travailleurs détachés qui doivent bénéficier des mêmes rémunérations et de la même protection sociale que celles des salarié(e)s travaillant dans le pays.
Le 26 mai, salarié(e)s, commerçants, artisans, un même bulletin de vote celui de la liste
« L’Europe des gens contre l’Europe de l’argent », conduite par Ian Brossat.

André Perez (PCF)

 

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