HÔPITAUX PUBLICS :Jusqu’où, jusqu’à quand allons –nous subir l’inacceptable ?

Publié le par PCF AVEYRON

HÔPITAUX PUBLICS :Jusqu’où, jusqu’à quand allons –nous subir l’inacceptable ?

A l’issue de la cérémonie des vœux tenue fin janvier par la direction de l’hôpital  face à un personnel à bout, Monsieur Cuturello, président de la CME a déclaré : « Depuis 1995, on démolit le service public, on favorise le privé, mais aujourd’hui, tout le monde doit y mettre du sien. Il faudra s’adapter aux nouvelles exigences nationales ».

Je partage la première partie de cette déclaration, d’autant que depuis cette date, mon parti seul contre toutes et tous, n’a cessé de dénoncer ce scandale, quand d’autres nous enfumaient à coup de fausses solutions. (fusion, défusion, hôpital commun).

On voit aujourd’hui où nous a conduit ce processus dont on mesure la responsabilité écrasante de la droite et du PS de l’époque, sur le plan local et national. Faut-il autant s’adapter aujourd’hui aux exigences nationales et que tout le monde y mette du sien ?

Je constate que depuis 1995, les sacrifices au-delà du supportable ont été fait par le personnel et pour aucun résultat.

Et pouvait-il en être autrement alors que les mêmes causes produisant les mêmes effets, ce sont tous les hôpitaux publics qui sont  aujourd’hui en grande difficulté, ce sont les personnels qui n’en peuvent plus, ce sont les patients, qui malgré le dévouement des soignants sont de moins en moins bien pris en charge.

Et le pire est à attendre quand on apprend que le gouvernement veut supprimer 120 000 emplois dans la fonction publique, autrement dit dans les hôpitaux, les transports, l’enseignement, la police…

Certains, les mêmes que hier nous baladent en ressortant l’hôpital médian comme solution miracle. Ils mentent, l’hôpital unique ou médian, c’est un hôpital de moins dans le Sud Aveyron, des dizaines d’emplois supprimés et de nombreux lits fermés donc des offres de soins non assurées.

Des fusions d’hôpitaux, il y en a eu dans beaucoup de départements et cela s’est partout traduit par des échecs. Et celles et ceux qui dans l’opinion  se laissent manipuler, verront que ce n’est pas avec deux misères que l’on obtient une richesse, on aura qu’une grosse misère.

Alors non désolée, nous n’avons pas à nous adapter aux exigences gouvernementales, nous avons à les combattre, parce que la santé est un bien commun.

Et les moyens pour cela existent, encore faut-il avoir la volonté politique de prendre l’argent là où il coule à flot.

CORINNE COMPAN

Conseillère Départementale PCF/Front de gauche

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